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David Belle

L'initiateur, le précurseur

David BELLE est né le 29 Avril 1973 à Fécamp (76 – Seine-Maritime). Issu d'une famille modeste de la banlieue parisienne, c'est à Fécamp en Normandie puis en Vendée, aux Sables d'Olonne qu'il passe les quatorze premières années de son existence. Elevé par son grand père maternel, Gilbert KITTEN, (ancien adjudant-chef de la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris), David est bercé de récits héroïques et se passionne dès son plus jeune age pour tout ce qui a trait à l'action pure. Son père, Raymond BELLE, enfant soldat et ancien enfant de troupe de DALAT en Indochine, une force de la nature et un excellent sportif et Sapeur Pompiers de Paris, lui aussi. Il fut un sauveteur émérite, reconnu par la profession et marqua profondément la vie de David. (cf. : La fabuleuse histoire des pompiers. Ed : Tallandier du commandant DEROO conservateur du musée de la brigade des sapeurs pompiers de Paris.)

La fabuleuse histoire des pompiers. Ed : Tallandier du commandant DEROO conservateur du musée de la brigade des sapeurs pompiers de Paris.

Entouré d'une famille de héros sportifs, c'est tout naturellement que très jeune, David devient adepte de tous les sports qui, à son sens, servent l'action à la base, c'est à dire l'athlétisme, la gymnastique, l'escalade et les arts martiaux.

Il se cherche des années durant jusqu'à ce que, à 15 ans, voyant les capacités que lui offre la pratique intensive de ces sports, il décide de quitter l'école afin de se consacrer à sa passion : le sport.

Pour lui, le sport doit tout d'abord, être utilitaire, la force et l'agilité que l'on développe doivent nous servir dans la vie, comme lui rappelait souvent son père.

Puis, pour faire comme lui, par mimétisme mais aussi pour vivre l'aventure, il imagine des histoires où il met en avant ses qualités physiques pour se sortir de situations délicates. Et où il devra faire preuve de force et de courage.

Comment faire pour rejoindre tel endroit pour y faire un sauvetage, par où passer pour ne pas rester bloqué? L'agilité du petit intrépide commence à se faire sentir.

Courir, sauter, grimper, se suspendre, tenir en équilibre, se dépasser, développer sa confiance en soi, surmonter l'obstacle et continuer à avancer, deviennent pour lui une obsession. Se libérer des entraves, des contraintes, de ses peurs, et réussir à aller là où on l'à décidé, grâce à un travail tant physique que mental.

A 15 ans il arrive en région parisienne, à Lisses (91) à proximité d'Evry. C'est pendant cette période qu'il rencontre d'autres jeunes qui le suivront. (comme les Yamakasi qu'il guida pendant 8 années)

Toujours en quête de plus d'action, mais conscient du danger qu'il cotoie sans cesse, il passe le Brevet National des Premiers Secours puis à l'âge du service militaire en 1993 (1991 à 1992 ?!), c'est tout naturellement qu'il incorpore la brigade et obtient son brevet UFOLEP d'animateur sportif en gymnastique.

David blessé au poignet, sera réformé temporairement et ne reviendra pas. L'histoire de la vie des pompiers, il l'a connaît depuis qu'il est tout petit. Son grand-père, son père et aujourd'hui son grand frère sont entrés à la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris.

Déjà, son esprit d'indépendance s'esquisse, puisqu'il choisit d'incorporer le régiment d'Infanterie de Marines à Vannes. Il finit major de sa promotion et recordman du grimper de corde de son régiment. (comme son père ?), diplomé d'honneur de gymnastique et premier au parcours sportif pompiers des championnats de l'Essonne. Cependant, il se sent à l'étroit dans un environnement sans doute trop cadré. Son goût pour l'aventure et l'envie de liberté sont trop forts : le sport et le parcours sont pour lui sa raison d'être.

Les petits boulots qu'il a faits par la suite – manutentionnaire, agent de sécurité ou vendeur de meubles – ne l'ont pas convaincu. Il décide de partir en Inde passer une ceinture noire de chinese Kung fu.

David veut de l'authentique, "du vrai" comme il aime à le dire, mais cherche toujours sa voie...

On peut comprendre son désarroi lorsqu'il en parle à l'époque. Comment faire pour vivre de sa passion pour un sport encore à l'état d'ébauche, en partie pratiqué par des militaires sous la forme du "parcours du combattant", ou le "parcours SP" des sapeurs pompiers?

La combinaison de ce que son père avait lui-même expérimenté lorsqu'il était enfant de troupe au Vietnam, l'entraînement de gymnaste, l'abstraction de la peur du danger, la concentration, la perspective d'arriver au but que l'on s'est fixé sans contrainte physique, se sentir vivant et libre, voilà une partie des ingrédients qui ont fait le "Parkour".

Le "Parkour" n'a ni fédération, ni club ni championnat. Il n'y a pas de norme, pas d'argent, juste le désir de faire, sans règles, mais avec honnêteté et humilité. Et beaucoup de travail sur soi.

David fait quelques vidéos de ce qu'il est capable de faire à ce moment-là. Montage artisanal, mise en musique, c'est ainsi que sont nées les premières images du "parkour ..." Il apparaît alors que les débouchés visuels sont évidents: Clips vidéos, Pubs, cinéma d'action, shows etc.

S'il continue ainsi David peut s'orienter vers les métiers du spectacle qui lui ouvrent beaucoup de perspectives, et où, à la fois son acharnement au travail, et son besoin de créativité pourront s'exprimer au mieux. Il lui faut cependant encore attendre un peu...

C'est auprès de l'équipe de Stade 2 (Francis Marroto, Pierre Sleed et Pierre Salviac) en mai 1997 que les premières images de David sont montrées. Emballés par la cassette, ils décident de faire un reportage dès la semaine suivante. Vous connaissez la suite...

Le but est simple: par le biais de parkour de la volonté dans l'effort, trouver sa propre motivation...

David lui formera d'autre groupes, les speed air man, les hommes chat, les Traceurs, la Relève etc.

Le cinéma attire déjà David, son « Parkour » doit il passer par le cinéma ?

Cf.: le parisien du ...."ce sport a t’il un avenir dans le cinéma, le spectacle ou le show ?"

C'est la rencontre aussi avec Hubert Koundé (La haine) de M. Kasowitch.

Il initie David à l'art de la comédie et l'aide à mettre le premier pas dans le milieu du cinéma.

David a besoin de se perfectionner il continu sa formation chez PYGMALION et découvre le monde de la comédie et le jeu d'acteur.

Il tourne quelques clips vidéos (Tina Turner, Iam, Ménélik...) Puis quelques téléfilms et courts métrages,"les gens du voyages" Hugues de Logardières, "Un monde meilleur" d'Igor Pejic, Les apparitions cinématographiques dans " Engrenages" de Franck Nicotra, "Femme Fatale" de Brian de Palma."les rivières pourpres 2". Il fait quelques films publicitaires "BBC", "Nissan", "Nike"... Et à force de persévérance, Luc Besson lui donnera l'un des rôles principaux du film "BANLIEUE 13" dans lequel il partage l'affiche avec Cyril Raffaelli.

Ensuite le parkour continu...

Biographie inspirée de David-Belle.com

[Auteur inconnu]